Le premier reflex bi-objectif Zeiss Ikon est sorti en 1934. Il portait la référence 850/16. 
A partir de 1936, la forme des appareils est revue, perdant une partie de son originalité. C'est d'abord le nouvel Ikoflex II (851/16)  qui hérite de ce nouveau design. Vient ensuite notre modèle, à partir de 1939. Il porte le nom d'Ikoflex I (850/16). Nouveau modèle, mais code identique. La même année, un nouvel Ikoflex III (853/16), très évolué, est lancé. L'Ikoflex III précédent, devient un Ikoflex II.

L'Ikoflex I est donc l'entrée de gamme. Il est livré avec un objectif Novar 3,5/7,5 cm et un obturateur sans nom apparent, mais qui est un Compur. Ce modèle est fabriqué jusqu'en 1944. La fabrication reprend en 1946, avec le même code, avant d'en changer en 1951, pour devenir le Ikoflex Ia (854/16)  à partir de mars 1951.


Voilà ce que les publicitaires Zeiss Ikon en disaient en 1939 :

Appareil reflex à deux objectifs

Le problème de la mise au point, capitale en photographie, a été résolu dans cet appareil de la manière la plus exacte et la plus simple à la fois : l'image du sujet est réfléchie dans les dimensions définitives 6 x 6 cm sur une glace dépolie dont la surface inférieure est bombée ; ce dispositif confère à l'image de visée une clarté remarquable jusqu'aux angles de champ. La mise au point peut être contrôlée jusqu'à l'instant précis du déclenchement, ce qui permet d'éviter tout défaut de netteté. L'objectif de prise de vues et l'objectif de visée sont accouplés, ont la même distance focale et embrassent un champ identique. Les phénomènes de parallaxe sont complétement supprimés.
La partie centrale de la paroi avant du capuchon peut se rabattre et constitue un viseur à cadre.
L'objectif de prise de vue est muni d'une échelle de distance et de profondeur de champ.
Une table de pose est gravée sur une des parois du capuchon.
Les parties extérieures non gainées sont chromées.
Un compteur à fenêtre opaque et complétement étanche à la lumière indique le nombre de clichés exposés.